Cette loi est essentielle pour des territoires qui n'ont pas achevé, pas rénové ou pas amélioré leurs équipements de mobilité, qu'ils soient routiers ou ferroviaires, et qui en ont pourtant un urgent besoin ; je pense aux territoires de montagne. C'est aussi la présidente de l'Association nationale des élus de la montagne (ANEM) qui s'exprime devant vous.
J'évoquerai un point précis concernant les lignes ferroviaires transfrontalières qui sont essentielles dans le franchissement des massifs, et notamment la situation de la gare de Frasne par laquelle transitent des lignes internationales entre la France et la Suisse, des TGV Lyria, très utiles, très fréquentés. Cependant, les Suisses, un peu unilatéralement et un peu trop hâtivement, et bien que la société Lyria soit majoritairement composée de participations de la SNCF, ont décidé de supprimer des aller-retours entre Berne et Paris, ce qui altère grandement l'attractivité, non seulement de la ligne, mais aussi du Jura français.
Si l'accès aux massifs montagneux en France est plutôt bien assuré, la mobilité au sein des massifs laisse encore à désirer ; nous avons besoin de l'améliorer. La région est un acteur important, puisqu'elle gère les fonds européens, qu'elle est autorité organisatrice de transport et qu'elle anime des associations binationales, telles que la Conférence transjurassienne.