Je répondrai pour ma part sur la problématique des TGV, pour lesquels des décisions autoritaires sont prises, en France ou en Suisse.
Le nouveau pacte ferroviaire prévoit – l'ordonnance n'a pas été encore prise – que les TGV qui font partie de l'aménagement du territoire et pour lesquels les collectivités ont souvent contribué, doivent être traités comme tels ; l'État devrait donc intervenir pour compenser.
La façon dont nous devons travailler est la suivante : partir des besoins de mobilité pour définir comment nous pouvons les satisfaire. Il est vrai qu'en zone de montagne ou en zone rurale, quand la voie existe, il faut l'utiliser au maximum.
Dans le cas où le train ne serait pas la bonne solution, les voies ne doivent pas être mises en jachère. Elles peuvent être utilisées pour des mobilités de véhicules autonomes, ou autres. Ces voies avaient été prévues pour irriguer le territoire, avec de nombreuses clés d'entrée que sont les passages à niveau qui sont un handicap pour le train, mais un avantage pour des voies dédiées à des mobilités alternatives ; ce sont en effet autant d'embranchements possibles pour les utiliser.