L'ISF – impôt de solidarité sur la fortune – a récemment été supprimé afin de poser un garrot sur une hémorragie fiscale, alors que le sang avait déjà beaucoup coulé. Cependant, un an après sa suppression, nous devons admettre que nous n'avons pas ressuscité les morts, aucun retour massif d'exode des enfants prodigues n'ayant été constaté. Pis encore, j'ai appris par des indiscrétions des milieux de la gestion de fortune que, depuis le début de la crise des gilets jaunes, des Français prospères s'informent sur les placements étrangers.
Sans vouloir inciter à l'exil fiscal, je vais me faire l'avocat du diable. En somme, les expatriés pour raison fiscale et les gilets jaunes grognent pour la même raison :