Quand on parle de l'Afrique et des rapports de l'armée française avec ce continent, on est toujours sur le fil et, de temps en temps, presque sur des sables mouvants. Cet accord dépasse largement ce cadre, en ce sens qu'il me semble assez actuel et moderne. Partant d'une assistance assez classique, qui peut être considérée comme banale, excessive ou sans contrôle, nous sommes passés à une volonté de travail stratégique, collaborative, sur les armements et sur le renseignement.
C'est probablement l'un des accords les plus modernes de ceux qui existent avec un pays d'Afrique. Il est très novateur. Comme l'a dit Bruno Fuchs, nous sommes dans une enclave anglophone. Nous avons peu mis les pieds au Nigéria, où nous n'avons pas de passé colonial – ce qui est assez rare en Afrique centrale.
Ce n'est qu'un début de collaboration, que nous devons développer. À la commission des affaires étrangères, nous travaillons beaucoup sur les aspects diplomatiques et culturels, l'aide aux étudiants étrangers. Je remercie Mme la présidente d'avoir envoyé un très beau courrier relevant l'inanité des augmentations des frais de scolarité pour les étudiants étrangers.