C'est la première fois que j'interviens et je vais essayer de ne pas me griller d'entrée ! (Sourires.) J'apprécie beaucoup ce type de réunion. La présence massive de députés témoigne de son intérêt.
Vous avez cité plusieurs risques de guerres. J'en évoquerai peut-être un autre. Pourquoi ceux qui ont la charge de détenir le pouvoir de raison, c'est-à-dire de réflexion et de recul, dont la France et l'Europe font partie, en restent-ils à la publication de rapports et à une forme de moralisation à l'adresse du monde entier, alors que nous pourrions prendre des initiatives, notamment en Afrique ? Nous savons très bien ce qui s'y passe, et nous sommes tous d'accord sur ce qu'il conviendrait d'y faire – notamment de l'écodéveloppement. Pourquoi rester sur cette posture ? D'une certaine manière, nous encourageons les plus puissants en ne leur faisant pas entendre raison, et nous décourageons les plus faibles.