M. Lecoq a fait un parallèle hasardeux ou malicieux, je ne le sais pas, entre la situation de l'ordre public à Erevan et celle à Paris. Or, quelques-uns parmi nous ont participé à la préparation du Sommet de la francophonie à Erevan l'an dernier, quelques semaines avant les changements politiques qui se sont produits en Arménie : je peux vous assurer que la moyenne d'âge de la classe politique que nous avions rencontrée et qui n'avait pas été renouvelée depuis l'indépendance du pays n'avait rien à voir avec la situation française. C'est plutôt le jeune chef de gouvernement de quarante et quelques années arrivé ensuite au pouvoir qui nous fait penser aux changements politiques récents en France…