Madame la ministre, vous avez souligné le rôle majeur de l'État pour favoriser le développement de la pratique sportive. Si je suis tout à fait ouverte à l'idée de moderniser l'organisation du sport en France, en partageant les missions de service public entre le mouvement sportif et l'État, j'aimerais vous entendre définir plus concrètement le partage des missions entre le ministère et l'Agence nationale du sport, dans la définition d'une politique sportive.
J'ai découvert dans un bulletin syndical le projet de rattachement des personnels sportifs aux rectorats. Pouvez-vous nous garantir que les CTS qui sont aujourd'hui rattachés au ministère le resteront ?
Pour augmenter, comme vous le souhaitez, le nombre de licenciés, la question des équipements est cruciale. En Seine-Saint-Denis, il ne sera pas possible d'apprendre à nager aux enfants sans faire un effort sur les équipements en piscines. Or les subventions du Centre national pour le développement du sport (CNDS) pour la Seine-Saint-Denis ont encore baissé. Au total, l'État met seulement 104 millions d'euros dans le programme 219.
Le laboratoire de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) sera-t-il implanté à Évry ou à Orsay ? Les scientifiques penchaient pour Orsay : ce choix a-t-il été remis en cause ? Les missions de contrôle de l'AFLD ayant été redéfinies, pouvez-vous nous préciser ses objectifs en lien avec les JOP de 2024 ?
Enfin, savez-vous si la diplomatie française joue un rôle pour faire progresser la pratique sportive féminine dans des pays où elle est, pour l'heure, interdite ?