Intervention de Maud Petit

Réunion du mercredi 20 mars 2019 à 16h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

Madame la ministre, je vous remercie de nous avoir présenté votre feuille de route. Je crois qu'on peut se réjouir des annonces que vous avez faites devant nous.

Comme j'interviens en fin d'audition, les sujets sur lesquels je souhaitais vous interroger ont déjà été abordés par mes collègues.

Ma première question portait sur l'avenir des CTS, après l'annonce de la création de l'Agence nationale du sport. Nous avons en effet reçu des dizaines et des dizaines de messages de personnes inquiètes qui nous ont demandé de relayer leurs préoccupations et d'associer leurs représentants au processus de décision. Nous les avons entendus et compris. Je prends acte que vous avez reconnu leur rôle et leur importance et qu'il n'y a pas d'inquiétude à avoir sur leur sort, puisque vous avez annoncé à plusieurs reprises devant nous qu'il ne s'agissait pas de supprimer les postes de CTS, mais plutôt d'instaurer un dialogue pour un changement des modalités de gestion.

Le deuxième point que je voulais aborder concerne les éducateurs qui travaillent auprès des jeunes décrocheurs scolaires et demandeurs d'emploi. Véritables sources d'épanouissement et vecteurs de réussite pour les jeunes, ils permettent souvent à des jeunes en difficulté de trouver leur voie. Pourtant, ils sont peu considérés en termes de rémunération alors qu'ils sont souvent à temps partiel et qu'ils donnent beaucoup. Que peut-on envisager pour valoriser leur tâche ?

Il en est de même des entraîneurs. Derrière les bons résultats et les médailles, se cache en effet le travail minutieux que ceux-ci accomplissent. Ils savent détecter les talents, les encourager et permettre aux enfants et aux jeunes – voire aux plus âgés – de croire en eux pour briller et réussir. Ils sont au coeur de la pédagogie et de l'éducation sportive de nos jeunes et ils doivent eux aussi être valorisés.

Mon dernier point, que personne n'a abordé, porte sur les mineurs emprisonnés. Que pensez-vous de l'apprentissage des arts martiaux auprès de ces publics empêchés qui peuvent avoir un rapport particulier à la violence ? Ce type d'activité permet de développer des valeurs telles que la fraternité, le respect de l'adversaire, de la conscience de soi et de ses actes envers autrui. Ils sont utiles à la réinsertion et ils pourraient effectivement apprendre à ces jeunes à transformer la violence en technique et à découvrir en l'adversaire un partenaire.

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