Peu d'entreprises, en France, font 4 milliards d'euros d'investissements.
S'agissant du stockage d'énergie, nous n'avons pas racheté d'entreprise de stockage, mais nous faisons effectivement des expérimentations dans ce domaine. La Commission européenne, dans le cadre de ce que l'on appelle le Clean Energy Package, nous interdit pour ainsi dire de pratiquer le stockage parce qu'elle considère, à raison d'ailleurs, que celui-ci peut faire l'objet d'usages multiples : il permet de faire du trading, d'optimiser la courbe de charge des producteurs et il sert au réseau. À partir du moment où il rend plusieurs services, dont plusieurs services marchands, mieux vaut qu'un opérateur mette ces services en location ou qu'il offre une prestation.
Cela étant, nous faisons des expérimentations avec des stockages que nous achetons ou que nous louons, pour nous assurer que nous serons capables d'offrir les services dont nous aurons besoin demain. Par exemple, nous commençons à tester des stockages pour remplacer des groupes électrogènes mobiles en cas de coupure de courant ou pour éviter des travaux de renforcement à des endroits où il faudrait en faire. Nous expérimentons également le stockage pour gérer les surtensions l'été, là où il y a du photovoltaïque, quitte à le déplacer ailleurs pour gérer les sous-tensions l'hiver. Vous le voyez, nous expérimentons tous les modes d'utilisation du stockage susceptibles d'être intéressants pour le réseau, mais nous n'avons pas vocation à être un opérateur de stockage. Cela a été tranché par la Commission européenne.