Dans les S3RENR, nous avons introduit un système de quote-part. Après avoir estimé le coût de l'ensemble des ouvrages qui devront être réalisés pour construire tel parc éolien à tel endroit, on fixe une quote-part, qui sera la même pour tous les opérateurs – une somme au mégawattheure. Les opérateurs financent donc, à parts égales, l'ensemble du dispositif.
La quote-part, actuellement, est en train d'augmenter : au début, les gens s'installaient surtout dans des zones où les prix n'étaient pas chers, parce qu'il n'y avait pas besoin d'investir dans le réseau. Aujourd'hui, la quote-part est de plus en plus chère, parce que la densification du renouvelable impose le développement et le renforcement du réseau, et ce coût est massivement à la charge des opérateurs. La réfaction ne s'applique pas au-dessus de 5 mégawatts, or une éolienne produit 3 mégawatts, donc un parc substantiel dépasse rapidement cette limite des 5 mégawatts. Globalement, le principe du développement des parcs dans les S3RENR, c'est que les opérateurs ont à leur charge les coûts de réseau pour déployer l'énergie.