C'est bien pour cela que tout est dans la nuance. Aujourd'hui, la répartition est de l'ordre de 20 % pour la puissance et 80 % pour la consommation. Nous souhaiterions un rééquilibrage du côté de la puissance. Dans certains pays, la part « puissance » est à 100 %. Nous ne parlons ici que de la part du TURPE, mais il ne faut pas oublier la part du fournisseur. Le tarif que nous appliquons est proportionnel au nombre d'électrons qui passent dans votre compteur, mais votre fournisseur vous facture aussi quelque chose. Le fait que la part proportionnelle à la consommation soit forte aujourd'hui incite à développer l'autoconsommation. Si elle n'était qu'une partie variable, l'incitation serait moins forte, puisqu'on n'économiserait que sur la partie des fournisseurs. C'est une question de politique publique : en tant qu'opérateur industriel, nous pensons qu'il est préférable que le système reflète au plus près le coût économique et industriel. Mais il n'est pas question de passer brutalement de la répartition actuelle à un tarif où la puissance représenterait la totalité du coût.