Je voudrais saluer le pragmatisme de notre rapporteur sur ce dossier. Cette proposition de loi est le fruit d'un certain nombre d'auditions et d'un travail collectif, notamment avec Mme Valérie Lacroute. Les desiderata des sapeurs-pompiers ont été entendus.
Chacun s'accorde ici à reconnaître qu'il y a une crise de vocation, notamment de sapeurs-pompiers volontaires. Le volet de cette proposition de loi qui concerne la protection sociale me semble intéressant. De même, je suis favorable à l'article 10 qui prévoit de qualifier toute atteinte à la dignité ou au respect d'un sapeur-pompier d'une sanction relevant du délit d'outrage. Nous avons été nombreux ici à rappeler que beaucoup trop de sapeurs-pompiers font l'objet de violences, sont agressés – plusieurs d'entre eux ont même trouvé la mort.
La directive européenne mettant à mal le travail de nos sapeurs-pompiers volontaires, l'article 13 nous paraît également le bienvenu.
Pour conclure, nous sommes en présence d'un texte qui se veut pragmatique et peut encore être retravaillé, comme le reconnaît le rapporteur. N'attendez donc pas les ordres de l'exécutif, chers collègues de la majorité ! (Protestations sur les bancs des commissaires de la République en Marche.) Si la loi anti-casseurs a été adoptée, c'est parce que le Premier ministre a donné son feu vert. Je vous fais ce clin d'oeil sympathique : soyez comme les pompiers, allez de l'avant et faites preuve de courage ! (Mêmes mouvements.)