Mon amendement CL34 s'inscrit dans le même esprit : nous devons affirmer dans la loi une volonté générale de sanctionner plus et mieux ceux qui portent atteinte à l'autorité publique, à l'intégrité physique d'un policier, d'un gendarme ou d'un pompier – en clair, de quiconque porte un uniforme de la République et, de ce fait, est dépositaire d'une parcelle de l'autorité publique. Porter atteinte à un uniforme, c'est porter atteinte à la République tout entière. Si nous connaissons, dans certains territoires de la République, les dérives actuelles et l'explosion de violences qui, hélas, augmentent depuis de trop nombreuses années, c'est sans doute parce que nous n'avons pas su y donner un coup d'arrêt. Le premier coup d'arrêt à donner consisterait à faire respecter ceux qui sont chargés de faire respecter la loi. Nous devons être extrêmement fermes et déterminés pour protéger ceux qui nous protègent. Tel est l'esprit de cet amendement qui rétablit des peines plancher pour les crimes et délits commis à l'encontre des policiers, des gendarmes et des sapeurs-pompiers.