Monsieur le ministre, dans la même veine que mon collègue M. Anglade, je souhaiterais vous interpeller sur le devenir de la coopération européenne, en matière de lutte contre le terrorisme, entre la DGSE, la DGSI et le MI6. Il semblerait que les britanniques aient tout à perdre tant au niveau de leur efficacité qu'en termes de collaboration. Conserver la coopération la plus complète relève donc de l'intérêt des Britanniques, mais aussi des Européens. L'antiterrorisme est un sujet collectif et l'Union européenne est le meilleur cadre disponible. Aucun service de renseignement du continent, aucun pays ne peut réussir seul. Il nous faut donc établir un lien entre la communauté du renseignement et les échelons de décision. Ce faisant, comment contribuer à une plus grande coopération entre nos services de renseignement, alors que le Royaume-Uni quitte le programme européen de navigation par satellite Galileo, et que de facto ils ne recevront plus les renseignements confidentiels issus de ce programme après le Brexit ?