Je remercie à mon tour les deux rapporteures. Il est important de rappeler l'ambition de l'Union européenne en matière de progrès social et sa volonté de défendre un modèle que le monde nous envie. Je salue également l'accent mis sur l'effort financier consenti par l'Union européenne en matière sociale et, notamment, via les différents fonds européens. Ce rappel est d'autant plus essentiel dans la période actuelle où les citoyens s'interrogent sur la pertinence du projet européen, remis en cause par les forces populistes. Ce socle est solide, ce qui n'interdit cependant pas de l'améliorer afin de concrétiser l'Europe et la citoyenneté européenne aux yeux de nos concitoyens.
Un point qui a retenu mon attention, peut-être parce que je suis chargé d'une mission sur le sujet, est celui du handicap, emblématique de l'effort européen en faveur de ceux qui ont le plus besoin de solidarité. Ce que vous proposez pour l'Union européenne peut nourrir utilement nos réflexions sur ce qu'il convient de faire en France. Le volontarisme politique est également important, car sans celui-ci rien ne peut avancer. Je rappelle à ce propos que l'ensemble des ministres européens chargés du handicap se sont réunis très récemment à Paris. J'aurais aimé, sur cette question du handicap, avoir votre point de vue sur la révision de la directive n° 2078 et sur le suivi de la politique européenne et, notamment, l'implication de la société civile.