Intervention de Nasser Kamel

Réunion du mercredi 6 mars 2019 à 9h30
Commission des affaires étrangères

Nasser Kamel, secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée :

Allant dans le sens de M. l'ambassadeur, je dirais que l'appel de Tunis du président Macron s'inscrit pleinement dans cette dynamique d'un regain d'intérêt, que ce soit au nord ou au sud des rives de la Méditerranée. Par cette initiative, la France s'engage à nouveau d'une manière forte et puissante en faveur de l'objectif de l'UPM et de la Méditerranée au sens large.

Les thématiques du sommet sont celles sur lesquelles nous avons travaillé pendant cinq ou six ans. Nous assurons une coordination organique avec la République française et avec mon cher collègue Pierre Duquesne. L'UPM est pleinement engagée. En amont, nous allons essayer d'accompagner au mieux les pays en charge des différents forums sectoriels. Nous allons mettre à leur disposition notre savoir-faire sur les thématiques identifiées. Nous allons essayer de contribuer au maximum à l'appel des Cent, dont l'ambassadeur Duquesne vient de parler. Je participerai au sommet parce que la France m'a convié en tant que secrétaire général de l'UPM. En aval, nous utiliserons notre capacité unique de structure permanente dédiée au renforcement du partenariat euro-méditerranéen et nous appuierons les résultats du sommet. Pierre Duquesne a mentionné quelques initiatives parmi d'autres. Nous allons travailler pour assurer leur mise en oeuvre et leur suivi.

Cette initiative s'inscrit parfaitement dans la logique de l'UPM qui a toujours été très réceptive à l'idée de géométrie variable et aux initiatives sous-régionales. Pierre Duquesne a raison de dire que le Dialogue « 5+5 » fut l'un des cadres de partenariat les plus dynamiques. Nous avons toujours accompagné cette configuration dont nous sommes, en quelque sorte, le secrétariat technique structurant.

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