Merci de nous avoir fait l'honneur de venir vous exprimer sur les enjeux auxquels l'UPM fait face. Lors de la dernière session plénière de l'assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM), les 23 et 24 février, une part importante des débats a été consacrée à la question des migrations. Les échanges ont fait émerger la nécessité de mettre en place un mécanisme efficace de concertation, de partage des responsabilités et de coopération régionale, notamment avec la région des Balkans occidentaux. Quelle approche opérationnelle et concrète soutenez-vous, monsieur le secrétaire général, pour une gestion durable et humaine de la crise migratoire, d'ici le sommet des deux rives en juin 2019 ?
Figurant parmi les sept domaines stratégiques prioritaires de l'UPM, la dépollution de Mare Nostrum fait l'objet de mesures concrètes, parmi lesquelles le programme « Chasseurs de plastique », une campagne de prévention lancée il y a quelques mois. Pour pallier le manque d'informations, l'UPM soutient par ailleurs un effort de synthétisation des connaissances scientifiques existantes. Pourriez-vous nous en dire davantage sur la coopération menée avec l'Union européenne ? Selon vous, quel rôle l'APM doit-elle jouer dans ce contexte ?