Les projets qui sortiront du Sommet des Deux Rives seront financés par l'ensemble de ces institutions.
Vous m'avez interrogé sur le dialogue entre jeunes durant le Sommet : il s'agira d'une rencontre entre cent personnalités, majoritairement âgées de trente à quarante ans, issues théoriquement des dix pays – et donc de France. On n'y retrouvera pas les usual suspects… Une institution est spécialisée dans ce type de dialogue, la Fondation Anna Lindh pour dialogue des cultures.
Dans le contexte actuel de chacun des pays, nous travaillons parfaitement bien avec tous les pays du « 5+5 » – je ne sais pas si j'ai raison de le dire – qui ont le sentiment qu'il était bon que la France revienne en Méditerranée et le fasse de manière inclusive avec tous les États, mais aussi les sociétés civiles, plus importantes que jamais dans la région. Le projet dont je vous ai parlé n'est pas qu'une idée française, il a été nourri des réflexions avec ces États. Certes, et c'est un euphémisme, il y a un peu moins de volontarisme que par le passé. C'est donc compliqué, mais très bien accueilli.