Intervention de Annie Chapelier

Réunion du mercredi 20 mars 2019 à 9h35
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

Je souhaite vous interroger sur la position du Brésil, qui est l'un des grands producteurs d'OVM, et qui, malgré tout, est partie au protocole de Carthagène. Sous l'impulsion de son Président Bolsonaro, le Brésil va vers une agriculture de plus en plus extensive, en empiétant sur les espaces de forêt amazonienne pour étendre les cultures OVM d'huile de palme et de colza. Récemment, Bolsonaro s'est rendu aux États-Unis pour souligner les points de convergence entre les deux pays. Ne pouvons-nous pas penser que cela pourrait remettre en question l'adhésion du Brésil à ce protocole ? Plus généralement, vous l'avez souligné, l'absence des grands pays producteurs du protocole additionnel de Nagoya-Kuala Lumpur, sans réelle perspective de rapprochement, fragilise d'emblée ce traité. Ne pouvons-nous pas craindre qu'il s'agisse in fine simplement d'un traité conclu entre pays d'accord pour maîtriser les risques de dissémination, avec un impact très réduit sur le terrain ?

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