Intervention de Nicole Le Peih

Réunion du mercredi 20 mars 2019 à 17h15
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih :

Monsieur le ministre, je souhaite d'abord, au nom du groupe La République en Marche, saluer la responsabilité dont la France fait preuve face aux événements algériens. Nous partageons l'espoir de voir émerger une nouvelle dynamique politique, capable de répondre aux aspirations du peuple algérien. On sait que l'attitude de l'armée va être déterminante dans les semaines qui viennent, mais on distingue mal les rapports de force dans la société. Assiste-t-on à l'émergence de mouvements structurés, politiques ou syndicaux ? Quel espace existe-t-il pour les forces démocratiques ? Quelle place les islamistes peuvent-ils prendre dans cette recomposition ? Le Président de la République a appelé à une transition d'une durée raisonnable. Pouvez-vous nous indiquer ce que vous entendez par « raisonnable » ? Six mois ? Un an ? Un changement de Constitution est un processus long et exigeant : il est difficile d'imaginer qu'il aboutisse en quelques semaines.

Je souhaite aussi vous interroger sur la situation au Venezuela. Ce pays semble s'enfoncer dans une crise majeure. Pouvez-vous nous éclairer sur la position de l'Union européenne, que l'on a vue divisée face à l'ultimatum lancé le 3 février ? Quelle coopération diplomatique pouvons-nous envisager avec nos voisins et sur quels alliés pouvons-nous compter pour défendre notre position, notamment face aux menaces d'une intervention militaire du président américain ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.