Qui va présider le panel des 100 !
Il y aura une insertion de l'Algérie dans l'ensemble de ce dispositif, avec l'ensemble des pays directement concernés.
Je comprends votre émotion, madame Autain. Notre position n'a pas changé. Il y a d'abord le principe selon lequel les adultes combattants français doivent être jugés là où ils ont commis leurs actes – et quand je dis les combattants, cela veut dire aussi les combattantes.
Si vous me parlez des réfugiés, des populations civiles, il y a urgence, je l'ai dit tout à l'heure, à mobiliser l'aide humanitaire dans les camps, d'autant qu'il y a eu un afflux récent. Et cela concerne toutes les origines nationales. Mais j'imagine que ce ne sont pas ces enfants que vous évoquez : je n'ai pas le sentiment que l'association dont vous faites état soit une association de parents de réfugiés, qui sont les plus nombreux, qui n'ont pas combattu et qui sont les victimes majeures. Il faut que nous leur apportions un soutien rapide. Personne ne me fera croire – sauf décision de justice – que lorsqu'on est une mère et que l'on se rend à Raqqa, ou ailleurs dans cette zone, en 2015 ou 2016, c'est pour y faire du tourisme. Il s'agit de combattants et de combattantes contre la France, qui doivent être jugés là où ils ont commis leurs actes.