Il s'agit d'accroître notre discernement en matière de paradis fiscaux, et d'établir pour cela notre propre liste, fondée sur des critères faisant prévaloir la transparence fiscale. Je rappellerai, par exemple, que les îles Caïman sont notoirement un paradis fiscal, mais qu'elles ne sont pourtant pas sur la liste qui les recense. Au sein même de l'Union européenne, il existe dans certains pays des mécanismes permettant de « sortir des clous », et c'est ainsi que, grâce à l'Irlande, Apple a pu ne payer que 0,005 % d'impôt sur ses bénéfices.
Cet amendement devrait donc recueillir l'assentiment de la majorité, car il nous offre un outil supplémentaire dans la lutte que nous menons – que nous devrions mener, devrais-je dire – contre les paradis fiscaux.