Le débat sur la transition écologique doit commencer par un principe fondamental, incontestable au point où les études scientifiques sont parvenues : il faut restructurer profondément notre organisation économique et sociale si nous ne voulons pas disparaître ou connaître une période de chaos et de barbarie sans nom.
Face à cela, deux postures politiques essentielles se distinguent. Je ne considère même pas l'opinion de ceux qui nient le caractère anthropique du changement climatique ou de ceux qui le tiennent pour un sujet mineur : je m'en tiens à ceux qui entendent ou prétendent oeuvrer à l'élaboration de politiques écologistes.
Ces dernières semaines, l'écume des mouvements individuels entre forces politiques a mis en avant cette différence fondamentale entre deux visions de l'écologie. Certains, et je suis sûre que la majorité parlementaire en fait partie, pensent que l'écologie est soluble dans le capitalisme.