Ils considèrent qu'il est possible de mener une politique de transition écologique tout en maintenant un mode d'organisation économique fondée sur la création et l'accumulation illimitées de richesses.
Les tenants de cette politique prétendument verte pensent même que de nouveaux secteurs d'accumulation pourraient, comme par magie, attirer les investisseurs, qui nous sauveraient ainsi du péril écologique. C'est à partir d'un tel raisonnement qu'Emmanuel Macron a cru bon de faire un discours aux banquiers et autres fonds de pension parmi les plus importants, pour leur expliquer avec enthousiasme qu'il était profondément convaincu que ses seigneurs et maîtres nous permettraient de surmonter le défi écologique.
Cette position, votre position, est non pas naïve, mais cynique. Qui peut croire un seul instant que les marchés financiers sont intéressés à la biodiversité ou à la survie de l'espèce humaine ?