Nous ne serions alors pas plus avancés.
Mesdames et messieurs les députés, il faut en finir avec l'écologie des formules pour passer maintenant, concrètement, à l'écologie des actes et des choix.
Je dois reconnaître que M. Wulfranc – pour le Parti communiste français – qui siège un peu dans le même secteur de l'hémicycle, a, au contraire, formulé des propositions précises s'agissant du développement des transports en commun. On ne peut pas en parler sans rappeler ce qui se fait. Nous sommes d'accord sur le constat, que d'autres ont déjà dressé : pendant plusieurs dizaines d'années, les voies de chemin de fer ont souffert de ne pas avoir été assez entretenues, d'un défaut de modernisation comme d'investissement. Vous savez très bien pourquoi, monsieur Wulfranc : durant toute cette période, on a privilégié les investissements routiers ; l'État et les collectivités locales ont massivement investi dans le réseau routier et ont désinvesti dans le réseau ferroviaire.