Madame la députée, vous appelez de vos voeux l'intégration de l'écologie à nos politiques publiques et la mise en oeuvre d'indicateurs et de politiques d'évaluation spécifiques à ces sujets afin de nous aider à prendre les meilleures décisions possible. Nous partageons entièrement ce point de vue.
S'agissant de notre objectif de neutralité carbone à l'horizon 2050, nous nous appuyons sur deux stratégies qui sont révisées, comme vous le savez, tous les cinq ans et qui font actuellement l'objet d'une consultation : la stratégie nationale bas carbone et la programmation pluriannuelle de l'énergie. Chacune est soumise à un suivi régulier. En particulier, la stratégie nationale bas carbone est assortie d'un tableau de bord composé de 184 indicateurs et deux comités d'experts sont associés à sa revue bisannuelle, une évaluation plus complète étant effectuée tous les cinq ans sous l'égide du CETE, le comité d'experts pour la transition énergétique, afin de réviser la stratégie dans les meilleures conditions, de l'adapter périodiquement et de prendre les bonnes décisions – vous avez tout à fait raison sur ce point.
Par ailleurs, le Président de la République a installé en novembre 2018 le Haut Conseil pour le climat, présidé par Corinne Le Quéré, climatologue mondialement respectée, et composé de douze scientifiques, économistes, ingénieurs et autres experts.