Pendant plusieurs semaines, nos concitoyens ont été appelés à s'exprimer et à participer à la redéfinition de notre projet de société. Le grand débat s'est clos il y a quelques jours. Il nous incombe d'y prendre toute notre part.
En tant que parlementaires, nous avons la lourde responsabilité de voter les lois, notamment les lois de finances, qui déterminent la fiscalité de notre pays ainsi que les dépenses financées par les recettes fiscales.
Souvent longs et fastidieux, les débats budgétaires permettent de déterminer les moyens alloués aux services publics et aux politiques publiques menées, ainsi que le niveau de redistribution et d'accompagnement dont bénéficie tout un chacun et la charge fiscale que nous faisons peser sur chaque Français.
Le groupe UDI, Agir et indépendants a soutenu certains des choix fiscaux du Gouvernement. Nous avons également tenté de vous convaincre que d'autres n'étaient pas justes, chers collègues de la majorité !
Le mouvement dit des gilets jaunes a mis en avant une préoccupation très forte, partagée par un grand nombre de nos concitoyens : la question du consentement à l'impôt, de la justice fiscale, du poids des taxes et des impôts dans notre pays.
L'objet de notre contribution, ce soir, est donc de faire part de nos propositions en matière de fiscalité et de dépense publique. Elle est nourrie par notre expérience de citoyens, d'élus locaux et de parlementaires, mais aussi par les propositions que nous avons recueillies dans nos circonscriptions et par les attentes de nos concitoyens.
S'agissant de la fiscalité française, il semble primordial de rendre du sens à l'impôt en adoptant une règle de stabilité et de clarté fiscale. Je citerai un exemple concret, celui d'un chef d'entreprise – car on en compte parmi les gilets jaunes.