Je vais plus loin, monsieur le ministre : toutes ces mesures ne devraient pas être possibles sans une réelle baisse de la dépense publique et une franche augmentation de notre taux d'activité. Nous devons réduire la dépense de manière urgente pour garantir une double solidarité, entre les Français d'aujourd'hui et avec les Français de demain. Toutefois, cela nécessite du courage : il faut diminuer la dépense là où elle se trouve, sachant qu'elle est liée, à 80 %, aux transferts sociaux et à la fonction publique.
Notre pays est malade de l'excès de dépense publique. Nous dépensons 220 milliards d'euros de plus que la moyenne des pays de la zone euro. La baisse de la dépense publique est un cercle vertueux : elle permet de réduire des impôts, d'augmenter le revenu disponible, d'investir et de consommer, puis, bien évidemment, d'augmenter la croissance potentielle. C'est par la croissance potentielle que nous devons augmenter nos recettes, non par le matraquage fiscal.