Cela a pour conséquence de maintenir le déficit public à un niveau élevé. Nous devons nous attendre à ce qu'il atteigne plus de 3,2 % du PIB cette année.
Cela soutient l'augmentation de la dette publique, qui s'élève à 98,4 % du PIB en 2018, alors que l'objectif fixé dans la loi de programmation des finances publiques était de 96,9 % du PIB à la même date, et de 91,4 % en 2022. Nous en sommes très loin !
Le budget de l'État est de ce fait lourdement handicapé par une charge de la dette de plus en plus élevée, ce qui nous prive de la capacité à investir.
Si notre dépense publique était au niveau de celle de nos voisins européens, nous pourrions voter des budgets à l'équilibre, tout en réduisant de plus de 100 milliards d'euros les impôts des Français.
Plutôt que d'alourdir la charge fiscale pesant sur les Français, qui n'en peuvent plus, le Gouvernement devrait faire lui-même des efforts en réduisant la dépense publique. Or celle-ci n'a cessé d'augmenter. Le Gouvernement s'est dispensé de ces efforts, alors que la conjoncture était favorable aux réformes structurelles.
Nous, Les Républicains, sommes les seuls à proposer de nombreuses pistes crédibles d'économies, qui représentent pas moins de 20 milliards d'euros de dépenses en moins par an.