Ce débat n'en est pas un, et il n'est pas sérieux. Sur la forme, neuf minutes seulement ont été accordées aux représentants du Rassemblement national : neuf minutes de temps de parole, dont deux minutes pour parler de fiscalité ! Vous imaginez bien que, dans ces conditions, il ne soit pas possible de faire un certain nombre de propositions. Je ne tenterai donc pas de le faire, ni même de débattre avec vous.
Ce débat, disais-je, n'est pas sérieux : l'infime présence des députés de La République en marche dans notre hémicycle ce soir montre d'ailleurs la désinvolture avec laquelle il est abordé.