La concertation a mis en lumière différents points. Tout d'abord, l'attente de nos concitoyens est extrêmement forte ; ils sont attentifs à la bientraitance, et l'angoisse des familles devant la difficulté de prise en charge de nos aînés, en raison du reste à charge en particulier, est grande.
Conformément à l'horizon dessiné par le Président de la République, je proposerai à l'automne une réforme qui reposera sur une couverture publique du risque de perte d'autonomie liée au grand âge, avec trois priorités : la reconnaissance des métiers ; la baisse du reste à charge de nos concitoyens hébergés en établissement ; l'augmentation de la qualité des prises en charge et la prévention de la perte d'autonomie.
Le cap est fixé ; un dialogue s'ouvre avec toutes celles et tous ceux des députés qui le souhaitent, afin d'aboutir à un projet de loi consensuel.