Monsieur le député, vous avez raison, aucun mot n'est assez fort pour décrire l'intensité de l'indignation qui nous a tous saisis à l'annonce de ces décisions. Avec cette législation et ces mesures barbares, inhumaines, cruelles, le Brunei va clairement à l'encontre de l'ensemble de ses engagements internationaux.
Le 6 mai prochain, le sultanat devra rendre des comptes devant les Nations unies à l'occasion de l'examen périodique universel auquel il est astreint. Nous avons d'ores et déjà commencé à prendre des mesures avec nos partenaires européens, car les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et trans – LGBT – , que vous évoquez, sont au coeur des droits de l'homme.
Comme vous l'avez rappelé, il y a soixante-dix ans, non loin d'ici, au Palais de Chaillot, était adoptée la Déclaration universelle des droits de l'homme. Cette déclaration n'est pas de Paris ni de New York ; elle n'est pas de l'Occident ni du siècle passé : elle est une exigence universelle, inaliénable, qui s'adresse à tous.
Le 08/04/2019 à 19:11, Laïc1 a dit :
Oui, vive l'oligarchie, à bas les référendums, drôle de conception de la démocratie et des droits de l'homme.
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