Monsieur le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse, depuis l'annonce de votre réforme du lycée et du baccalauréat, le corps enseignant, les parents et les élèves sont inquiets, particulièrement en zone rurale.
En supprimant les filières, vous demandez aux élèves de construire leur parcours professionnel dès la classe de troisième. Celui-ci devra s'articuler autour d'un tronc commun, auquel s'ajouteront trois spécialités en classe de première, puis deux en terminale, que les élèves devront choisir parmi une douzaine proposées. D'aucuns pensent que ce choix est trop important pour être effectué par un élève si jeune.
Mais la plus grande crainte est celle d'une nouvelle inégalité territoriale.