Troisième condition, enfin : il est indispensable de revoir et d'approfondir la loi sur les fake news. Dans un cadre référendaire, des marchands d'illusions pourraient facilement manipuler l'opinion. Nous l'avons vu récemment avec le Brexit, qui a mené une nation au bord du suicide.
Voilà quelques mesures, en faveur de la démocratie participative et de la démocratie représentative, qui nous paraissent nécessaires pour renouveler notre démocratie.
Mais ne nous leurrons pas : ces mesures ne sont que des outils nécessaires à la refondation d'un projet de société. Ce ne sont pas elles qui nous permettront de sortir de la crise.
Car la réalité que nous vivons, c'est bien celle d'une crise profonde, manifestée en France par le mouvement des gilets jaunes, mais qui prend d'autres formes ailleurs. Nous ne sommes pas dans une crise nationale mais, en réalité, dans une crise mondiale. Ses formes sont différentes : elle s'appelle Trump aux États-Unis, Bolsonaro au Brésil, Salvini ou Di Maio en Italie… Elle s'appelle Brexit au Royaume-Uni…