En janvier dernier, Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public, a refusé de cautionner votre petite opération de communication, critiquant la méthode choisie qui ne pouvait mener, selon elle, qu'à fausser un débat qualifié de simple « consultation » avec des questions forcément orientées ; et c'est bien ce à quoi nous avons assisté. Ces questions, relevant plus d'un gloubiboulga verbal qu'autre chose – jugez donc : « Comment garantir le respect de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ? » – , servent surtout à faire avaliser la politique gouvernementale antisociale et antidémocratique. Ainsi, aucune option n'est donnée pour le rétablissement de l'ISF, pourtant très largement plébiscité par la population. Les citoyens et citoyennes ne s'y sont d'ailleurs pas trompés, comme le démontrent la relative faiblesse de la participation