Ce conseil, qui s'interroge sur les questions dont son nom est l'objet, pourrait se voir ouvrir l'initiative législative.
Enfin, comment ne pas parler des instrumentalisations menées autour de l'identité, souvent par ceux qui, tellement peu sûrs de la leur, tellement préoccupés par celles des autres, estiment qu'il faut tout interdire ou plus exactement ne plus rien permettre. Nos concitoyens qui ont participé au grand débat sont tous différents. Certains n'avaient même pas la nationalité française et pourtant, ils sont aussi la France.
Sur ce dernier sujet, le message qu'ils ont probablement voulu nous faire passer, c'est que nous sommes là pour les unir et non pour les diviser, que nous ne sommes pas là pour les renvoyer à leurs différences mais pour leur dire que la République les accepte s'ils acceptent les lois de la République. Pour cela, nul besoin de règlement, de circulaire, de loi. Mais notre responsabilité collective est la bienvenue.