L'intégration, ce n'est ni de passer de l'altérité la plus radicale à l'identité la plus totale ni de penser qu'on peut durablement faire société en sacralisant les différences. Ce sont là deux démagogies funestes.
L'intégration pose la question de l'identité. Nous croyons en une identité française ni populiste, ni progressiste, mais simplement républicaine ; une identité dans laquelle la liberté est une émancipation personnelle et collective plutôt qu'un individualisme forcené ; une identité dans laquelle l'égalité est davantage un souci de justice qu'un égalitarisme paupérisant ; une identité dans laquelle la fraternité est une solidarité et non un assistanat sans avenir ; une identité de raison et non d'émotions médiatiques ; une identité dans laquelle Marianne impose le respect sans se voiler la face.
L'idée directrice demeure que les étrangers doivent s'adapter à la France et non l'inverse.
L'intégration, c'est l'inverse du communautarisme et du multiculturalisme. C'est l'inverse de l'évanescence de la culture française.
Le 01/07/2019 à 19:03, Laïc1 a dit :
La jalousie comme principe républicain numéro 1, car peut-il y avoir désir d'égalité sans jalousie de la supériorité de son voisin ?
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