Il y a quelques instants, j'ai demandé au président Chassaigne, dont l'expérience nous est précieuse : qu'ont bien pu faire les ministres présents pour être punis de la sorte ? Je me suis souvenu de l'extrême solitude de Mme la garde des sceaux en pleine affaire Benalla ; les ministres aujourd'hui à ses côtés sur les bancs du Gouvernement doivent également souffrir, tant le débat du jour ne sert pas à grand-chose.