Comme je l'ai dit lors de mon propos introductif, monsieur Petit, tout ce à quoi nous avons assisté les uns et les autres montre bien que les Français demeurent un peuple politique ; ils ont envie de parler, de s'exprimer. Vous avez raison de poser la question des lieux de médiation sociale et politique. Il en faut, partout. Je crois que c'est ce qui contribuera à apaiser les tensions que nous pouvons connaître.
J'ai assisté, comme vous tous, à de très nombreux débats, dans des milieux très différents. Je me suis rendu compte qu'il était possible d'échanger et de dialoguer sans s'insulter, se brocarder ou se menacer, ni se murer forcément dans ses propres certitudes.