Nous voilà au terme d'un grand débat conçu comme un moyen – pour parler élégamment – de faire patienter les Français qui n'en pouvaient déjà plus, un an après votre élection, de votre politique injuste et méprisante.
Nous aurions pu espérer que vous entendriez leurs attentes, au cours de ces semaines d'échange. Or, en vous écoutant, madame la ministre, on comprend que, sur le sujet qui nous intéresse aujourd'hui, la démocratie, il n'en sera rien.
Quand comprendrez-vous que les Français n'en peuvent plus de votre hypocrisie, qui consiste à faire semblant de les écouter tout en continuant, dans les faits, à mener, comme des automates, la politique dictée par vos maîtres ? Ces maîtres, on les connaît : Bruxelles, la caste financière qui vous a permis d'être élus et une minorité qui profite de la mondialisation aux dépens de la majorité des Français, tout juste bons à payer les impôts.