Membre de la commission des Affaires étrangères, je suis très heureux d'être parmi vous ce soir.
Les informations, Mon général, passent bien, et c'est rassurant, entre vous et vos commandants de groupement : j'étais hier avec le commandant de groupement des Ardennes, qui a pu développer ce que vous avez évoqué au sujet de l'informatique et des référents. J'ai retrouvé dans votre bouche ce que j'ai entendu hier.
La proximité, les référents, les contacts avec les élus locaux, ce n'est pas quelque chose de nouveau. J'ai été maire d'une commune rurale pendant une petite vingtaine d'années. Il y a dix ans, ont déjà été mis en place des référents locaux, des hommes de chez vous qui étaient les interlocuteurs privilégiés des élus sur leur secteur. Si cela revient, tant mieux car c'était tombé un peu en désuétude.
Dans la discussion du projet de loi de lutte contre le terrorisme, on a retiré aux maires la possibilité d'être informé d'un certain nombre de choses, sur des sujets certes délicats, mais que des maires ne soient pas informés de ce qui se passe sur le territoire de leur commune me semble problématique.
Enfin, les collectivités territoriales, notamment les conseils départementaux, ont beaucoup investi en direction des gendarmeries locales. Vous avez évoqué votre dette de 92 millions d'euros. Les finances des conseils départementaux ne sont pas non plus dans un état bien réjouissant. Comment voyez-vous les choses, sur les court, moyen et long termes, concernant le remboursement des loyers aux conseils départementaux ?