Il ajoutait dans un texte daté d'août 2000 : « Il serait dommage et dangereux qu'une frilosité républicaine bornée empêche d'établir entre la France et la Corse de nouvelles relations fondées sur la confiance réciproque. La République en sortirait à coup sûr renforcée, alors que la persistance de la crise l'affaiblit gravement. » Il concluait ce texte par ces mots : « Jacobins, ne tuez pas la paix ! », car le processus de Matignon pour la Corse, opéré sous la houlette de Lionel Jospin, était fragilisé par les hypercentralisateurs.
Nous avons bien compris, depuis deux ans, que n'est pas Michel Rocard qui veut. Pourtant, ce Gouvernement, dans la conduite de ces affaires en Corse, ferait mieux de s'en inspirer. Pour toutes ces raisons, et mille autres encore qu'il m'est impossible de développer faute de temps, je serais tenté de dire : « Président Macron, ne tuez pas la paix ! »