Sans rendre plus de services à nos concitoyens, ils viendraient surtout alourdir la dépense publique et donc les impôts que vous nous reprochez de créer pour écraser la classe moyenne.
Nous devons moderniser sans accroître les montants engagés pour un service public dont vous savez qu'il est l'un des plus importants des pays occidentaux. Vous n'avez pas dit cela, monsieur Viala, mais je souligne le paradoxe que vous avez évoqué. Nous pouvons être d'accord sur ce point.
L'État joue un rôle particulier dans notre pays. Si nous l'avons peu rappelé, c'est parce qu'il nous semble que c'est une richesse qui nous a permis de lutter contre les indépendantismes, les communautarismes, les régionalismes qui touchent d'autres pays européens.
Il ne faut pas jeter le bébé État-nation avec l'eau du bain de la colère ou de la modernisation. Il faut sans doute que l'État soit plus souple, il faut la différenciation et l'expérimentation. J'encourage les députés qui demandent cela au Gouvernement à adopter la réforme constitutionnelle que vous propose le Président de la République depuis un an et demi.