Monsieur Brun, le Président de la République est élu par tous les Français. Il a là – plus que nous tous, me semble-t-il – l'occasion d'exposer ce qu'il a compris du grand débat national. Le Parlement débattra ensuite de ses propositions. De toute évidence, c'est lui qui en débattra et qui les votera, les amendera et les évaluera.
Ce qui est certain, c'est que nous devons améliorer l'offre de services publics dans nos territoires, sans être tout à fait schizophrènes : on ne peut pas, en même temps, nous reprocher de ne pas lutter assez contre l'augmentation de la dépense publique ou d'augmenter la fiscalité. Il y a là un paradoxe difficile à résoudre !