… celui d'initiatives dont nous n'avons pas encore examiné les conséquences, et qui pourraient se révéler de fausses bonnes idées. Ces mesures, si elles étaient votées, risqueraient aussi d'empêcher les avancées en cours, et la bonne application du Plan volontariat, dont le suivi est réalisé par le Conseil national des sapeurs-pompiers volontaires, dirigé par la sénatrice Catherine Troendlé.
J'aimerais vous donner quelques exemples, pour entrer plus dans le détail. Ainsi, vous l'avez rappelé, monsieur le rapporteur, l'article 2 propose d'inscrire dans le marbre de la loi un nombre strict de jours d'absence par année civile, afin de permettre aux sapeurs-pompiers volontaires de vivre leur engagement : 8 jours, obligatoirement, pour les entreprises de plus de 250 salariés et 5 ou 8 jours pour les entreprises de moins de 250 salariés.
Faire en sorte que les sapeurs-pompiers volontaires aient le temps de répondre à leur engagement, c'est, quant au principe, un objectif auquel nous souscrivons totalement.