Mesdames, je vous remercie pour votre présentation. Ma question a déjà été posée. Je vais malgré tout la poser à nouveau, d'une autre manière. À vous écouter, je me demandais si, finalement, il existe une réelle marge de manoeuvre face à ces mastodontes, dont on nous a rappelé qu'ils pouvaient investir et s'endetter à la fois. Vous nous avez rappelé un sentiment d'urgence à réformer, tout comme le fait que cette exception culturelle française, que l'on a essayé les uns et les autres aujourd'hui de rappeler et de défendre, certes, existe, mais que c'est le consommateur qui choisit et agit. Vous nous avez rappelé que les jeunes se nourrissent aujourd'hui au YouTube et autres Netflix. Le rapport de Mme Bergé nous rappelle les changements de comportement par rapport à la télévision, que l'on ne regarde plus en famille. Je ne vais pas revenir sur les différentes tablettes et autres supports de visionnage individualisé. Pourtant, le livre résiste, le cinéma aussi. Or, cette préconisation d'une publicité ciblée m'interroge. C'est une nouvelle forme d'individualisation de la consommation. Ma question renvoie davantage à la publicité régionalisée et géolocalisée. A-t-on des exemples européens, aujourd'hui, qui nous démontrent que cela fonctionne, et que nous sommes aussi capables de mettre en valeur un territoire grâce une publicité régionalisée ?