Je suis dans une situation particulière. J'ai, en effet, été treize ans professeur dans un collège qui intégrait des enfants handicapés. Il comprenait une section d'éducation motrice (SEM), une ULIS, une section d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA). Les enfants étaient intégrés dans les classes de façon permanente, certains selon une forme adaptée, c'est-à-dire qu'ils n'y venaient que pour quelques heures.
Vous avez évoqué l'exemple de Brive-la-Gaillarde. En tant que professeur, je me suis toujours demandé s'il ne serait pas plus facile de gérer les cas « lourds », les situations compliquées, dans le cadre d'une petite structure dédiée au handicap ou aux enfants autistes avec, de temps en temps, une intégration dans les classes, plutôt qu'au milieu de 28 ou 30 élèves de façon permanente, car même les enfants sont accompagnés par un AVS, la situation peut se révéler compliquée. J'ai pu le constater. Dans mon collège, des élèves restaient dans des structures dédiées et n'intégraient les classes que sur le temps de midi, par exemple, ou encore le temps de certaines activités de type théâtre. Quel est votre point de vue ?