Comme je vous l'ai indiqué dans mon propos liminaire, Twitter combine également les approches technologique et humaine. S'agissant du terrorisme et des groupes extrémistes violents, nous utilisons des outils propriétaires de détection et de « surfaçage » des contenus avant de prendre des décisions. Empêcher la recréation de comptes supprimés est un enjeu extrêmement important et nos outils nous permettent de détecter la grande majorité des tentatives de recréation. Pour vous donner un ordre d'idée, plus de 91 % des contenus terroristes sont détectés proactivement par Twitter, dans la grande majorité des cas avant même le premier tweet, car nous sommes capables de repérer qu'ils émanent d'un compte qui avait été supprimé. Cela étant, un groupe très organisé qui souhaite recréer un compte peut très bien utiliser des réseaux privés virtuels – virtual private networks (VPN) – et s'organiser pour passer à travers les mailles du filet. Mais si des comptes qui ont fait l'objet d'une suspension définitive sont recréés, ils doivent, de fait, être fermés.