Les personnes âgées qui ont trimé durant toute leur vie ont droit à un minimum de bien-être.
L'article 28 autorise la revalorisation de l'ASPA par voie réglementaire. Au passage, vous noterez, mes chers collègues, que la revalorisation du minimum vieillesse tant attendue n'est pas inscrite dans le dispositif de cet article, et qu'il revient à l'exécutif de le mettre en oeuvre. Il nous faudra donc être particulièrement vigilant sur ce point.
Le Gouvernement annonce une augmentation de l'allocation de solidarité aux personnes âgées qui sera portée à 903 euros d'ici à 2020. Pour notre part, nous estimons qu'il est indigne que le minimum vieillesse reste en dessous du seuil de pauvreté. Nous demandons au Gouvernement d'estimer le coût pour la branche vieillesse d'une revalorisation de l'ASPA au niveau du seuil de pauvreté afin que cette mesure d'humanité soit effectivement mise en oeuvre.
Pour mémoire, le seuil de pauvreté est égal à 60 % du revenu médian, soit actuellement 1 015 euros mensuels. En refusant d'augmenter le minimum vieillesse à ce niveau, vous maintenez volontairement plusieurs centaines de milliers de personnes âgées dans la pauvreté.