Cet amendement vise à étendre le principe d'autorisation du Premier ministre au choix d'un prestataire de logiciels dans un appel d'offres public. De fait, l'utilisation de logiciels étrangers peut poser des problèmes en matière de sécurité nationale. L'entreprise Palantir, par exemple, a remporté, en mai 2016, un appel d'offres de 10 millions d'euros auprès du renseignement intérieur français et travaille aussi pour Airbus. Or cette entreprise, basée en Californie, travaille pour les services de renseignement américains.